Le secteur du BTP recouvre de nombreux métiers. Parmi les acteurs incontournables de ce domaine, on retrouve les entreprises spécialisées dans les VRD. Mais savez-vous vraiment ce que signifie ce sigle ? Derrière ces trois lettres se cachent en réalité tout un ensemble de compétences dédiées à la réalisation de travaux bien spécifiques. Focus sur la définition du VRD et les différents travaux que cela recouvre.
Les VRD regroupent tous les travaux liés aux voiries et aux réseaux
L’acronyme VRD signifie « Voirie et Réseaux Divers ». Concrètement, cela concerne tous les travaux liés d’une part à la voirie, c’est-à-dire les voies de circulation comme les routes, les trottoirs, les parkings, etc. D’autre part, cela recouvre les réseaux divers, à savoir les réseaux d’alimentation (eau, gaz, électricité), les réseaux d’évacuation des eaux usées et d’assainissement, ainsi que les réseaux de télécommunication.
Bon à savoir : la voirie désigne l’ensemble des voies de circulation destinées au public, qu’elles soient routières, ferroviaires, fluviales ou aériennes. Elle comprend la chaussée mais aussi les trottoirs, les pistes cyclables, l’éclairage public, la signalisation, etc.
Les VRD concernent aussi bien le public que le privé
Les travaux de VRD peuvent concerner des projets privés, comme l’aménagement d’un lotissement, mais également des projaux publics menés par les collectivités territoriales. La création d’une zone commerciale ou l’embellissement d’un espace public urbain nécessitent par exemple souvent des opérations de VRD.
Qu’il s’agisse de constructions neuves ou de rénovations, les VRD sont indispensables pour raccorder les bâtiments aux réseaux et les rendre fonctionnels.
Exemple : la municipalité de ma ville a entrepris des travaux de VRD importants pour réaménager le centre-ville. Au programme : enterrement des réseaux électriques, réfection des trottoirs, création de pistes cyclables, modernisation de l’éclairage public, etc. Le but est de redynamiser et d’embellir le centre ancien.
Des travaux soumis à une réglementation stricte
Bien que méconnus du grand public, les travaux de VRD sont soumis à des normes précises qu’il est impératif de respecter. Des règles de distance minimale entre les réseaux enterrés sont à respecter, tout comme des codes couleur pour repérer les différents types de canalisations. Les profondeurs d’enfouissement sont également réglementées.
Par exemple, les réseaux électriques doivent être enterrés à au moins 60 cm de profondeur. Autre impératif : la résistance mécanique des tuyaux, qui doit dépasser les 4 bars de pression.
Témoignage : « Lors de nos travaux de VRD, nous sommes extrêmement vigilants au respect des normes en vigueur. Les équipes sont formées et les procédures sont strictes, car le moindre écart peut avoir des conséquences importantes.